" Pierre Thilloy... un compositeur qui excelle à créer des atmosphères oniriques, à évoquer, à saisir, à faire surgir, à... émouvoir."

Olivier Greif

" ...Pierre Thilloy, sublime iconoclaste qui casse les images sans les détruire, décapant anticonformiste ayant une parfaite connaissance des régles et une culture époustouflante sous des dehors de jeune moine sage. Sa musique est à son image, puissante, inclassable, briseuse de motifs chaque fois qu'on veut la retrouver venant d'un autre. Elle est aussi celle d'un homme libre qui, à l'instar de Mozart refuse d'être un laquais et ne dépend pas des princes."

Michel Vuillaume

 

 

"Ce que j'admire peut-être, c'est la simplicité des moyens utilisés, la sensation
parfaite de la forme, du drame même de la concision, pour aboutir à une
profonde statement musicale.
C'est très beau."


Diane Andersen

Professeur Honoraire au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles
Professeur Honorifique de l'Université de Brasov
Présidente "EPTA Belgium Wallonie-Bruxelles"

 




" ...des œuvres méditatives et pétries d'humanisme, savantes mais d'un abord trés avenant."

Denis Lustenberger - Les Dernières Nouvelles d'Alsace - 2/04/2001

 

" L'impressionnant Requiem de Pierre Thilloy ... un moment indescriptible d'émotion, le coup de poing de ces VIIIèmes Rencontres Musicales de l'abbaye de La Prée...une heure et quart de musique bouleversante, incroyablement complexe, basée sur des règles alchimique... ... un quatuor qui les a marqués au fer rouge, définitivement."

Richard Bance - Le Républicain Lorrain - 2/04/2001

 

" La puissance d'une œuvre... "Et In Arcadia Ego'' Enfer et paradis sur Terre, l'œuvre est riche d'émotions."

Danièle Lefeuvre - Sud Ouest - 16/08/2001

 

 



Pierre Thilloy à Bartholdi
Hymne à l'Egalité

« Egalité » constitue la partie centrale d'un triptyque, initié l'année dernière par le compositeur Pierre Thilloy. (Photos DNA - Michel Petry) L'an passé, c'est avec la cantate « Liberté », créée par les élèves de l'option « Musique » du lycée Bartholdi de Colmar, que le compositeur Pierre Thilloy avait conclu sa première résidence colmarienne. Il a récidivé cette semaine avec « Egalité », partie centrale d'un triptyque que « Fraternité » parachèvera tout naturellement au printemps 2003.

Deuxième bilan, jeudi soir à la Salle des Actes de Bartholdi, d'une expérience probablement unique en France : la résidence en lycée d'un jeune compositeur, permettant aux élèves non seulement de participer à l'exaltante aventure d'une « première » mondiale, mais aussi de prendre conscience de leurs propres capacités créatives par la technique de la « composition sauvage ».  
Peu pratiquée en Europe, celle-ci permet, sur une idée telle que, jeudi soir, le racisme, l'enfance, la déportation ou le romantisme, de s'exprimer en une sorte d'improvisation que balise une grille harmonique, mélodique et rythmique.
Encore timide l'an passé, la formule s'est affirmée cette année, au point de fournir à elle seule la première partie du concert : d'une « Stimmung » à la Stockhausen à la douceur d'une berceuse russe, d'un « Rainbow » debussyste à un romantique « Amour passionnel », d'un classique duo violon-piano à un savoureux trio harpe-hautbois-contrebasse, sept esthétiques et autant de formations mobilisaient quelque vingt-cinq élèves de l'option « Musique ». Leurs brèves compositions rythmaient aussi le travail des élèves plasticiens de Patrick De Pin, peignant « live » sur scène le tableau central d'un triptyque illustrant les trois « mots sacrés » de la République.

Prégnant et convivial

« Liberté », l'an passé, mettait aux prises peu de chanteurs et un orchestre important. Proposition inverse cette année pour « Egalité », puisque sept instrumentistes seulement donnaient la réplique à un choeur mixte fort d'une vingtaine d'éléments. Lesquels, sous la direction avisée de Marie-Annick Guillemin, étaient confrontés à une partition forte, mais conviviale : de longs accords - souvent bouche fermée - à la Arvo Pärt, des moments plus véhéments mais sans violence, ici une furtive Bacchiana, là un bref zapateado, de rares dissonances et des paroles souvent murmurées . . .  
Cette image musicale de l'égalité était relevée d'une partie instrumentale plus complexe. On y remarquait le piano de Julie Higelin et Marguerite Ribstein qui, associé aux percussions de Jonathan Haessler, ponctuait souvent l'oeuvre à la manière de Bernstein, un auteur que Pierre Thilloy vénère. Hommage à Bach également avec un solo de violon diabolique, magistralement assumé par Jean Sachs, qui prouvait au passage que cet Opus 91 nš 2 a été écrit en parfaite connaissance des forces disponibles.  Vivement applaudie, cette soirée a confirmé tous les bienfaits de cette expérience initiée par Marie-Annick Guillemin, appuyée par son proviseur Michel Vuillaume et le Rectorat, soutenue par le Conseil général, la DRAC et les DNA.
Rendez-vous dans un an pour « Fraternité » qui, avant sa reprise à la Salle des Actes, sera créée à l'abbaye de La Prée, « Villa Médicis » du coeur de la France où Pierre Thilloy est en résidence permanente.

Denis Lustenberger
 
© Dernières Nouvelles d'Alsace, Dimanche 31 Mars 2002.

 

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